Début d’année sans anicroche pour SCOR. Le cinquième réassureur mondial a dégagé au premier trimestre un résultat net de 135 millions d’euros, en progression de 21,6 %.
Il est vrai que le contexte a été particulièrement favorable au secteur, avec une charge de catastrophes naturelles très limitée entre début janvier et fin mars, bien en deçà de celle budgétée par le groupe français dans son plan stratégique. Résultat, il a vu la rentabilité technique de ses opérations de réassurance-dommages s’améliorer, avec un ratio combiné de 88,9 %, contre 90,4 % un an plus tôt. « SCOR est en ordre de marche pour atteindre les objectifs de profitabilité et de solvabilité définis dans le plan Optimal Dynamics »,affirme Denis Kessler, son PDG.Le réassureur souligne aussi qu’il a pu compter« sur le dynamisme de son fonds de commerce ». Ses primes brutes émises ont ainsi progressé de 14,8 % à taux de change constant, à 2,67 milliards d’euros (+11,8 % à taux de change courants).
La croissance a été tirée par la réassurance-vie. Sa division SCOR Global Life affiche un volume de primes brutes émises en hausse de 26 % sous le coup de l’acquisition de Generali US, à 1,47 milliard d’euros (+ 6,9 % pro forma). En réassurance dommages, la croissance a été moindre, à + 3,6 % pour un volume de primes brutes émises de 1,2 milliard d’euros, du fait d’un impact négatif des taux de change et de la saisonnalité. Le groupe confirme toutefois tabler sur environ 5 milliards d’euros de primes brutes émises pour SCOR Global P&C en 2014. Il sort d’une campagne de « bons renouvellements » au mois d’avril, avec une croissance des primes de 8,5 %. Il vient par ailleurs de renforcer sa plateforme sur le marché londonien du Lloyd’s. Autant d’éléments qui, selon Denis Kessler, « démontrent une nouvelle fois la pertinence de ses orientations stratégiques ».