ING vient d’écoper d’un nouvel échéancier pour mener à bien la scission de ses activités d’assurance comme exigé par la Commission européenne. Loin d’être quitte pour avoir reçu 10 milliards d’euros d’aides publiques en 2009, le bancassureur néerlandais va devoir boucler l’ensemble de ces opérations – dont l’entrée en Bourse du pôle d’assurance européen – avant fin 2016, soit deux ans plus tôt que la dernière date butoir accordée par Bruxelles. « Nous progressons vers la phase finale de notre transformation », a indiqué Ralph Hamers, le nouveau directeur général. Annoncée hier en même temps que la chute de 85 % du bénéfice net d’ING sur le troisième trimestre, à 101 millions d’euros, cette nouvelle exigence est le prix à payer par le groupe, qui n’a pas été en mesure de céder sa filiale d’assurance-vie japonaise dans les temps. Bénéficiant d’un report, cette opération pourra avoir lieu d’ici à fin 2016 dans le cadre de lacotation des filiales d’assurances européennes. Une date butoir qui coïncide avec le délai imparti pour boucler la mise sur le marché des compagnies d’assurances américaines.
Traînant en longueur, le remboursement à l’Etat néerlandais de l’ensemble des aides publiques va s’étaler jusqu’en 2015 : une première tranche en mai 2014, l’autre en juin 2015. A ce stade, après s’être acquitté d’un récent versement de 1,25 milliard d’euros, ING doit encore verser 2,25 milliards dans les caisses du royaume.