Le somme investite dagli assicuratori nelle imprese francese restano “significative” secondo la Banque de France, ma rappresentano solo il 13,5% delle somme investite a fine 2017. In particolare, alla fine del 2017, gli investimenti degli assicuratori francesi ammontavano a 2.628 miliardi di euro (+3,3% in un anno), sottolineano gli autori dello studio. Ma di questo totale, la quota orientata alle imprese – direttamente o indirettamente – è solo del 24% (escluso il settore finanziario).

Edouard Lederer
Les montants investis par les assureurs dans les entreprises françaises restent « significatifs » note un article de la Banque de France. Mais ils ne représentent que 13,5 % des montants investis à fin 2017.
Une domination bancaire sans doute appelée à durer. Malgré leurs énormes bilans, les assureurs restent – relativement à leur capacité d’investissement – plutôt en retrait en matière de financement aux entreprises. « Si en montant les financements apportés sont significatifs, ils continuent d’occuper une place secondaire au regard de la capacité globale de placement du secteur des assurances », note le Bulletin de la Banque de France dans sa toute dernière édition, consacrée aux placements financiers des assureurs.
Dans le détail, à fin 2017, les placements des assureurs français représentent 2.628 milliards d’euros (+3,3 % sur un an), notent les auteurs de l’étude. Mais sur ce total, la part orientée vers les entreprises – directement ou indirectement – n’est que de 24 % (hors secteur financier) – et elle n’est même que de 13,5 % si l’on ne considère que les entreprises françaises. Ce sont ainsi 355 milliards d’euros qui sont apportés par les assureurs aux entreprises, soit directement (en actions, en obligations) ou via des parts de fonds (organisme de placement collectif, dans le jargon de la Banque de France). Les placements en fonds propres aux entreprises françaises paraissent aussi relativement limités puisqu’ils « ressortent à 132 milliards d’euros, soit 5 % des placements totaux », note l’article.

Investissement en actions
La question lancinante de l’orientation de l’épargne des Français vers le financement des entreprises reste ainsi entière, alors que les assureurs français constituent pourtant des géants à l’échelle européenne : ces derniers ne détiennent pas moins de 35 % des actifs gérés par les assureurs de la zone euro.
Cette répartition en défaveur des entreprises – françaises ou non – trouve naturellement son explication dans les règles de prudence que sont tenus de suivre les assureurs : en particulier, en assurance-vie, les particuliers optent en majorité pour les fonds dits « en euros » pour lesquels le capital est garanti.
Pour assurer cette garantie, les acteurs doivent investir dans des produits réputés très sûrs et très liquides : à fin 2017, les placements des assureurs restent ainsi à 37 % portés sur le secteur financier (en direct et via des fonds) et à 26 % en obligations publiques. La part d’investissement en actions – autour d’un tiers – est logiquement plus importante pour les fonds dits en « unités de compte », non garantis, pour lesquels les assureurs peuvent accepter des actifs a priori plus risqués.

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