Dal 1° novembre i prodotti della controllata danni della Banque Postale sono distribuiti dalla rete e ci sarà una gamma per l’assicurazione scolaastica e un contratto per le due ruote
C’est un lancement record dans l’histoire de la bancassurance, selon Catherine CharrierLeflaive, directrice générale de La Banque Postale IARD. En l’espace d’un an, la dernière-née des filiales de l’établissement bancaire public éponyme a convaincu 200.000 clients de souscrire un contrat d’assurance-dommages. Elle engrange à présent 11.000 nouvelles affaires par semaine en moyenne. La moitié de ces contrats concerne l’assurance -multirisque habitation (MRH), l’automobile et la protection juridique drainant chacune un quart des souscriptions.
La filiale majoritaire de La Banque Postale, détenue à 35 % par Groupama, a toutes les raisons d’être optimiste. Alors que son offre était jusqu’à présent accessible sur Internet, par téléphone ou en appelant un centre financier, depuis le 1 er novembre, les 10.000 conseillers du réseau de l’établissement bancaire sont en effet aussi opérationnels. D’ores et déjà, ils assurent 40 % du flux des nouvelles affaires, contre 32 % pour la plate-forme téléphonique, 20 % pour les centres financiers et 8 % pour Internet. L’assureur compte notamment accélérer le recrutement de clients qui souscrivent un crédit immobilier à La Banque Postale. Pour le moment, 60 % des contrats d’assurance-multirisque habitation sont en effet souscrits par des locataires.
10 % de prospects
A l’instar des autres bancassureurs, La Banque Postale IARD équipe surtout les clients de sa maison mère : 90 % des contrats souscrits le sont en effet par des détenteurs d’un compte à La Banque Postale. Les 10 % restants passent par Internet, qui draine en moyenne 1.500 nouveaux contrats par mois. Logiquement, ces prospects sont surtout des clients d’un assureur ou d’un réseau mutualiste d’assurance. « Notre gamme simple et accessible d’assurance-dommages a tout pour séduire », analyse Catherine CharrierLeflaive. Cette gamme de 5 contrats sera cependant complétée en juin par une assurance scolaire et un contrat pour les deux-roues.
Pour accélérer son développement, La Banque Postale IARD compte aussi capitaliser sur ses tarifs bas. Alors que certains acteurs du secteur ont déjà annoncé des hausses tarifaires importantes en 2012, La Banque Postale IARD n’anticipe pas de tels mouvements. « Des hausses ciblées pourraient éventuellement intervenir en avril, mais la modélisation tarifaire très fine que nous avons mis en place avec notre partenaire Groupama nous permet de proposer des prix très ajustés au profil de risque de chaque client, précise Catherine Charrier-Leflaive. Nous n’avons donc pas à procéder à des revalorisations massives chaque année. » Cette année encore moins, dans la mesure où la filiale de La Banque Postale est passée entre les gouttes en termes de gros sinistres, qu’il s’agisse notamment des accidents corporels en automobile ou des inondations du mois de novembre.
La pression exercée par le groupe public sur les assureurs et les mutualistes ne peut que se renforcer. La Banque Postale va en effet appliquer les mêmes recettes pour lancer fin janvier sa filiale d’assurance santé.