Dopo un anno alla guida di Axa France Nicolas Moreau ha presentato il bilancio di quanto realizzato
Après un an passé à la tête d’Axa France, Nicolas Moreau présentait mardi le bilan des actions menées depuis sa prise de fonction. En terme d’épargne l’année n’a pas été de tout repos, elle a été notamment marquée par une décollecte de 1,8 milliard d’euros en septembre pour la première fois depuis fin 2008. « 2011 n’est pas l’année la plus facile qui soit en terme d’épargne », indique-t-il. Depuis le 1er janvier, la collecte brute d’Axa France a baissé de 5 %. Si la production d’unités de compte est en hausse de 24 %, celle de fonds en euros est en baisse de 10 %.
En épargne bancaire, la conjoncture est bien meilleure. Axabanque a bénéficié de l’explosion des livrets bancaires dont la distribution a augmenté de plus de 10 % pour Axa France selon Nicolas Moreau.
Pertes d’au moins 80 millions
En dommage, Axa France annoncera en janvier une nouvelle augmentation de ses tarifs comme en 2010 et en 2011. Mais cette fois-ci, la hausse des prix sera légèrement inférieure à celle du marché. Le coût des sinistres ne cesse en effet d’augmenter, dernier exemple marquant en date, les récentes inondations survenues dans le sud de la France début novembre. Leur coût est estimé à entre 600 et 800 millions d’euros pour les assureurs, selon la Fédération française des sociétés d’assurances. Les sinistres concernent principalement les départements du Var, des Alpes-Maritimes, de l’Hérault, du Gard et des Bouches-du-Rhône. Très implanté dans ces régions, Axa estime plutôt le coût total pour les assureurs à 1 milliard d’euros. Pour Axa France, les pertes brutes sont évaluées entre 80 et 100 millions d’euros.
Axa France a également a indiqué ne pas vouloir commenter les rumeurs d’acquisition de Gan, la filiale d’assurance dommage et vie de Groupama, même si accroître le nombre des agents généraux de 1.000 unités ne déplairait pas à l’assureur français.
Enfin, Nicolas Moreau a indiqué que la priorité pour Axa France en termes de produits était aujourd’hui de développer la prévoyance, la santé, la retraite, la banque et l’épargne en unités de comptes. M. T.