La divisione di Talanx specializzata nei rischi industriali è stata colpita da gravi sinistri industriali nel terzo trimestre, che costringono la compagnia tedesca a rivedere al ribasso le ambizioni per il 2018. L’utile atteso scende a 700 mln, contro una previsione iniziale di 850 milioni.
Pauline HouédéCorrespondante à Francfort
La division de Talanx spécialisée dans les risques industriels a été affectée par plusieurs gros dommages chez ses clients au troisième trimestre.
De gros sinistres industriels au troisième trimestre obligent l’assureur allemand Talanx à revoir ses ambitions à la baisse pour 2018. Le groupe de Hanovre a annoncé lundi soir qu’il s’attendait à empocher un bénéfice de 700 millions d’euros cette année, contre une prévision initiale d’environ 850 millions d’euros. L’année dernière, le groupe de 20.000 salariés avait enregistré un bénéfice de 672 millions d’euros.
L’information a fait fortement reculer le titre du groupe, qui a cédé près de 7 % sur le SDAX, le segment des petites valeurs à la Bourse de Francfort. En cause : la division du groupe spécialisée dans les risques industriels, qui assure des entreprises du DAX, MDAX ou encore du « Mittelstand ». Dans le détail, Talanx explique que la charge liée aux gros dommages (à partir de 10 millions d’euros) chez ses clients industriels s’est élevée à plus de 260 millions d’euros sur les neuf premiers mois de l’année et a ainsi déjà dépassé son budget prévu sur l’année.
Un porte-parole du groupe cite, par exemple, l’effondrement du pont autoroutier de Gênes cet été, dont Talanx est l’un des assureurs, ou encore les problèmes rencontrés sur le chantier d’un barrage en Colombie. Enfin, la division a aussi été plombée par un pic inhabituel de plus petits dommages (moins de 10 millions d’euros) chez ses clients au troisième trimestre. Ces deux facteurs conduisent le groupe à tabler, pour cette division industrielle, sur une perte trimestrielle de plus de 100 millions d’euros.
Confiant pour 2019
Le groupe, qui publiera ses résultats trimestriels le 12 novembre, reste cependant confiant pour 2019, période pour laquelle il table sur un bénéfice d’environ 900 millions d’euros. Talanx, maison mère du réassureur Hannover Re, est notamment cité en exemple en France par Covéa, groupe d’assurances mutualiste (GMF, MAAF, MMA), qui cherche à racheter le géant français de la réassurance SCOR.
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