Trois ans après avoir été nommé à la vice-présidence du groupe italien, Vincent Bolloré a annoncé hier sa démission du conseil de Generali. Il renonce à ses mandats de vice-président et d’administrateur de l’assureur italien « afin de consacrer plus de temps à Vivendi, dont il vient d’être nommé vice-président »,précise l’industriel breton dans un communiqué.
Entré au capital de Generali il y a une douzaine d’années, Vincent Bolloré entend conserver sa participation (0,13 %) dans l’assureur italien ainsi que ses 6 % dans la banque d’affaires Mediobanca. La décision de l’industriel français intervient au moment où l’on assiste à un rééquilibrage des relations entre l’assureur italien et Mediobanca, son principal actionnaire à 13 %.
Generali vient de confirmer sa sortie du pacte d’actionnaires de Mediobanca dans le cadre de son recentrage sur son métier d’assureur. Tout en renonçant à son poste de vice-président (hérité lors de la sortie d’Antoine Bernheim en mars 2010), Vincent Bolloré a réaffirmé sa « grande estime et sa confiance dans le management de Mediobanca et Generali ». Il entend d’ailleurs continuer à piloter le pôle des actionnaires français (groupe C) de Mediobanca en cherchant, d’ici la fin de l’année, un nouvel investisseur en mesure de se substituer à Groupama qui souhaite céder sa participation de 4,9 % dans la banque d’affaires.