Le prime discussioni sui tassi di riassicurazione 2020 inizieranno questo fine settimana al Rendez-Vous di settembre a Monte-Carlo.
Nel frattempo, il piccolo mondo della riassicurazione stava seguendo da vicino i progressi dell’uragano Dorian, che ha devastato le Bahamas questa settimana. Dopo un calo di intensità, giovedì era diretto verso la Carolina del Sud. L’impatto di Dorian sarà preso in considerazione nelle prime trattative sui tassi di riassicurazione per il 2020
Laurent Thévenin
Les premières discussions sur les tarifs 2020 dans la réassurance vont débuter ce week-end, lors des Rendez-Vous de septembre, à Monte-Carlo.
Au moment de mettre le cap ce week-end sur Monte-Carlo pour le grand rendez-vous annuel du secteur, le petit monde de la réassurance suivait de près la progression de l’ouragan Dorian qui a ravagé les Bahamas cette semaine. Après avoir diminué d’intensité, celui-ci se dirigeait jeudi vers la Caroline du Sud.
« On est passé très près du pire », a déclaré jeudi Claude Tendil, président des Rendez-Vous de septembre (RVS), lors d’une conférence en amont de cet événement qui s’ouvrira samedi. Si Dorian avait frappé Miami avec la même force qu’aux Bahamas, « cela aurait été sans doute le plus grand sinistre de l’histoire », explique celui qui est aussi administrateur de SCOR, le quatrième réassureur mondial. Néanmoins, cet événement « pèsera lourd au niveau des Etats-Unis, pour les assureurs et les réassureurs », prévient-il. L’impact de Dorian entrera en ligne de compte dans les premières négociations sur les tarifs 2020 de la réassurance, qui vont débuter aux RVS avec les courtiers et les assureurs. Après des catastrophes naturelles très onéreuses en 2017 (ouragans Irma, Maria et Harvey) et 2018 (ouragan Michael, feux de forêts en Californie, typhons Jebi et Trami au Japon), les réassureurs avaient déjà pu passer des hausses de prix, mettant ainsi fin à un long cycle baissier.
Un marché « de plus en plus fragmenté »
Entamé en 2018, ce mouvement de redressement s’est confirmé tout au long de cette année. Les renouvellements d’avril, juin et juillet ont notamment vu des hausses très marquées au Japon et en Floride. « Les termes et conditions ont commencé à se durcir », souligne aussi l’agence Fitch Ratings. Mais, « ces augmentations se sont majoritairement limitées aux branches qui ont enregistré des pertes, les tarifs dans certaines branches d’assurance demeurant nettement inférieurs aux niveaux de 2012 », nuance l’agence Moody’s. « Le marché de la réassurance devient de plus en plus fragmenté », a abondé Marc-Philippe Juilliard, directeur chez S&P Global Ratings, mardi lors d’une conférence de presse. « Il devient de plus en plus difficile d’expliquer » à des assureurs qui n’auraient pas été touchés par un événement majeur de « participer à une mutualisation plus globale », a-t-il développé. Pour les renouvellements du 1er janvier 2020, l’agence s’attend, au global, à des hausses de prix de l’ordre de 3 à 5 % en moyenne.
« Une demande croissante »
Cette hausse de prix est aussi soutenue par « une demande croissante » de couverture de la part des assureurs, souligne Moody’s. « La rentabilité [du secteur] reste vulnérable, car insuffisante pour absorber des pertes liées à des catastrophes naturelles supérieures à celle d’une année moyenne », avertit toutefois l’agence. Au premier semestre, la facture des catastrophes (naturelles et d’origine humaine) pour le secteur s’est élevée à 19 milliards de dollars, selon Swiss Re, contre 26 milliards un an plus tôt.
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