Il mercato dell’assicurazione scolastica attira in Francia sempre più compagnie, che proprio in questo periodo moltiplicano le offerte e le strategie. Obbligatoria per le attività facoltative, facoltativa per le attività obbligatorie, l’assicurazione scolastica diventa un vero rompicapo per i genitori al momento dell’inizio della scuola, quando i figli tornano a casa con montagne di dépliant e di bollettini di iscrizione.
C. Fa.
A la rentrée, ce marché attire de plus en plus d’acteurs qui multiplient les offres et les stratégies.
Obligatoire pour les activités facultatives, facultative pour les activités obligatoires, à chaque rentrée, l’assurance scolaire s’avère être un casse-tête pour les parents d’élèves. Et, à moins d’avoir anticipé durant les vacances, c’est dès les premiers jours de classe que la question se pose. Au retour de l’école, les enfants reviennent ainsi avec dans leur cartable des dépliants et des bulletins d’inscription de la MAE et MMA (respectivement partenaires des deux associations de parents d’élèves, FCPE et PEEP). Les parents, eux, ne savent déjà plus où donner de la tête.
Faut-il assurer son enfant auprès des partenaires des associations de parents d’élèves ? Contracter un contrat groupé avec ces mêmes associations ? Ou se tourner vers son propre assureur, car, qui sait, peut-être l’écolier est-il déjà couvert par la garantie responsabilité civile et celle sur les accidents corporels ? Une chose est sûre, depuis que, en 1980, l’assurance scolaire est devenue un
véritable marché,
ce n’est plus si simple.
A côté des historiques, dont le leader MAE, qui a réalisé l’an dernier 63 % de son chiffre d’affaires de 91 millions d’euros sur ce marché, les nouveaux acteurs se sont en effet multipliés. Parmi eux, les assureurs traditionnels, installés depuis un certain temps sur le marché, mais également des courtiers, des bancassureurs et même des enseignes de grande distribution, comme Carrefour Assurance.
Pour se différencier et attirer les parents des 12,4 millions d’enfants à assurer cette année, chacun y va de sa stratégie.
Un produit d’appel
Spots publicitaires à la radio, horaires d’accueil élargis ou encore cartes cadeaux
, tout est bon pour séduire les parents des futurs clients potentiels. Car même si l’assurance scolaire rapporte peu – entre 10 et 40 euros pour un enfant par an -, elle constitue un véritable produit d’appel pour les assureurs.
Chaque année, il faut ainsi se battre pour attirer de nouveaux clients mais aussi pour conserver ses clients. « Il y a beaucoup de mobilité, explique aux ‘Echos’ Philippe Bénet, président de la MAE. Cela tient à deux raisons, d’abord à la concurrence, qui est de plus en plus rude. Mais aussi parce que lors du passage d’un cycle à un autre, par exemple entre le CM2 et la sixième, 20 % des jeunes pensent que l’assurance scolaire n’est pas indispensable l’année suivante. »
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