Un anno promettente per l’assicurazione vita francese. In aprile, il mercato francese ha registrato un afflusso netto (contributi meno prestazioni) di 3,4 miliardi di euro, rispetto ai 2,3 miliardi di euro di marzo, secondo le statistiche pubblicate giovedì dalla Federazione francese delle assicurazioni. E’ necessario tornare a gennaio 2013 per trovare le prove di una migliore performance (3,6 miliardi di euro). Nei primi quattro mesi del 2019 la raccolta netta si è attestata a 11,2 miliardi di euro. Si tratta di più che nello stesso periodo del 2018 (8,1 miliardi di dollari).
Laurent Thévenin
Année porteuse pourl’assurance-vie. En avril, le marché français a réalisé une collecte nette (cotisations moins prestations) de 3,4 milliards d’euros, contre 2,3 milliards d’euros en mars, selon les statistiques publiées jeudi par la Fédération française de l’assurance. Il faut remonter à janvier 2013 pour trouver trace d’une meilleure performance (3,6 milliards d’euros). Sur les quatre premiers mois de l’année 2019, la collecte nette s’élève à 11,2 milliards d’euros. C’est davantage que sur la même période de 2018 (8,1 milliards).
Entre le 1er janvier et la fin avril, les sociétés d’assurance-vie ont engrangé 50,4 milliards d’euros de cotisations, soit 1,3 milliard de plus que sur les quatre premiers mois de 2018. Les prestations (retraits, sommes versées au décès de l’assuré) ont été moindres que l’an dernier, à 39,2 milliards d’euros. A fin avril, les encours totaux de l’assurance-vie culminaient à 1.745 milliards d’euros, soit une hausse de 2,5 % sur un an. « L’assurance-vie bénéficie tout à la fois de l’augmentation du pouvoir d’achat en ce début d’année et du refus des ménages à s’engager dans des dépenses importantes », selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne.
La carte de la sécurité
Les épargnants ont joué un peu plus la carte de la sécurité que l’an dernier. Sur les quatre premiers mois de 2019, les unités de compte (UC), des supports qui n’offrent pas la garantie du capital contrairement aux fonds euros, ont drainé 23 % des cotisations. En 2018, la proportion d’UC dans la collecte était plus élevée (28 %). « L’évolution plus hasardeuse des marchés financiers explique cette baisse », avance Philippe Crevel. En cas de vents contraires sur les marchés, les épargnants français se montrent peu enclins à aller vers les UC, souvent très investies en actions. Cette moindre appétence pour les UC ne fait pas les affaires des assureurs-vie. Ceux-ci cherchent à en vendre davantage, car les exigences de fonds propres pour ce type de contrat sont moins lourdes que pour les fonds euros au capital garanti.
L’appétit des Français pour une épargne sans risque s’était déjà matérialisé dans la collecte du Livret A, elle aussi très dynamique en 2019. Ce placement rémunéré à 0,75 % avait collecté (en net) 1,94 milliard d’euros en avril et près de 10 milliards d’euros au total sur les quatre premiers mois de l’année. Le livret de développement durable et solidaire (LDDS) avait aussi capté plus de 2 milliards d’euros depuis début janvier.
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