Quelques jours après AXA qui a vu son activité progresser au premier trimestre (« Les Echos » du 7 mai 2013), Allianz a affiché des résultats en hausse. Sonrésultat net part du groupe passe ainsi de 1,4 milliard d’euros au premier trimestre 2012 à 1,7 milliard un an plus tard. L’assureur allemand s’appuie sur unchiffre d’affaires en hausse de 6,6 % à fin mars sur un an, à 32 milliards d’euros. Le résultat opérationnel s’envole de 20 % sur la même période, à 2,8 milliards d’euros. « Toutes les divisions ont participé à l’amélioration de nos résultats », a expliqué son président-directeur général, Michael Diekmann. Allianz Global Corporate & Specialty, la branche grands risques de l’assureur (voir ci-dessous), enregistre, elle, un début d’année plutôt calme. Satisfait, le dirigeant n’en est pas moins prudent pour la suite de l’année. En raison « des risques de marché existant », l’objectif de résultat n’est pas révisé à la hausse pour 2013.
Autre poids lourd du secteur, Generali peut aussi se réjouir de son premier trimestre. L’assureur triestin a dégagé sur la période un résultat net de 603 millions d’euros (+ 6,3 % sur un an). Son chiffre d’affaires s’est contracté de 11,75 % à fin mars (à 22,3 milliards), ce qui ne l’a pas empêché d’améliorer son résultat opérationnel à 1,3 milliard d’euros (+ 8 %).
Ce résultat est atteint grâce à l’assurance-dommages, qui progresse de 26,6 % avec 520 millions d’euros de résultat opérationnel. Dans cette activité, le ratio combiné (somme des frais de gestion et du coût des sinistres rapportée aux primes encaissées) s’est amélioré, passant de 95,4 % au premier trimestre 2012 à 93,6 % un an plus tard. L’assurance-vie fait moins bonne figure avec un résultat opérationnel de 797 millions d’euros, mais en recul de 2,6 % sur un an. Les primes brutes ont reculé de 4,7 %, à 12,3 milliards d’euros, dans le secteur vie, et même de 41 % en France. Une chute expliquée par le groupe par des « mesures protectives adoptées en 2012 pour le portefeuille épargne et pension ». Le ratio de solvabilité (Solvency I) – qui mesure la capacité du groupe à absorber les pertes – est tombé à 138 % fin mars contre 145 % au début de l’année, avant de repasser à 145 % au 30 avril. Une fluctuation due à l’acquisition par Generali d’une part de 25 % de sa coentreprise GPH, active en Europe centrale, des mains de son partenaire tchèque PPF Group.