I robot-taxi arriveranno in Francia. Tra gli annunci di Emmanuel Macron di mercoledì sera, uno dei più spettacolari è senza dubbio la volontà di implementare servizi di trasporto commerciale autonomo sulle strade francesi a partire dal 2021. “Stiamo parlando di un’autonomia di livello 4 o 5”, spiega Xavier Mosquet, coautore del rapporto presentato al governo. Al livello 3, il veicolo può guidare da solo su alcuni tratti di strada (autostrade, ingorghi), ma il conducente deve essere in grado di riprendere il controllo in qualsiasi momento. Al livello 4, sa come mettersi in sicurezza da solo. Al livello 5, l’essere umano non è più necessario. In termini concreti, l’idea è quella di testare un tale servizio robo-taxi “almeno in un luogo, in dimensioni reali, un po’ come Waymo ha fatto a Phoenix dall’inizio di dicembre”, spiega Patrick Pélata, l’altro co-autore del rapporto.

Anne Feitz
Le gouvernement veut déployer à cette date au moins un service de transport autonome à la demande en taille réelle.
Les robo-taxis vont débarquer dans l’Hexagone. Parmi les annonces d’Emmanuel Macron mercredi soir, l’une des plus spectaculaires est sans doute la volonté de déployer des services commerciaux de transports autonomes sur les routes françaises dès 2021. Soit demain. « On parle d’une autonomie de niveau 4 ou 5 », explique Xavier Mosquet, coauteur du rapport remis au gouvernement. Au niveau 3, le véhicule peut rouler seul sur certaines portions de route (autoroutes, embouteillages), mais le conducteur doit pouvoir en reprendre le contrôle à tout moment. Au niveau 4, il sait se mettre en sécurité seul. Au niveau 5, l’humain n’est plus nécessaire. Concrètement, l’idée est de tester un tel service de robo-taxis « au moins en un endroit, en taille réelle, un peu comme le fait Waymo à Phoenix depuis début décembre », explique Patrick Pélata, l’autre coauteur du rapport.
Partager les données
L’objectif paraît ambitieux. Même si les niveaux 4 et 5 seront certainement dans un premier temps réservés à certains contextes et à certains véhicules particuliers (voies dédiées, navettes), la technologie devra être prête. Les constructeurs et les équipementiers ont déjà engagé des milliards d’euros d’investissement, mais il faut avoir réalisé des millions de kilomètres de tests pour s’assurer que toutes les situations possibles de conduite seront bien prises en compte.
A cet égard, Emmanuel Macron a appelé mercredi soir les constructeurs européens à partager leurs données dans ce domaine, afin d’accélérer les développements technologiques. « C’est essentiel, compte tenu du coût de tels développements », insiste Patrick Pélata. La presse allemande a d’ailleurs évoqué ces dernières semaines des discussions sur ce sujet entre Volkswagen, BMW et Daimler.
La coopération européenne devra aussi être renforcée sur le plan de la réglementation. Dans son rapport remis au printemps dernier, l’ancienne ministre Anne-Marie Idrac avait listé l’ensemble des actions à entreprendre pour que la France soit en pointe dans le véhicule autonome. Depuis, avec les évolutions contenues dans la loi Pacte et la loi d’orientation des mobilités (LOM), qui autorisent les voitures sans chauffeur et mettent en place le cadre législatif nécessaire, « la France a rattrapé son retard et se situe à parité avec les meilleurs de la classe », avance Xavier Mosquet.
Notamment les Etats-Unis, où de nombreux acteurs (Waymo, GM Cruise, etc.) ont pris une longueur d’avance. Mais il faudra que ces évolutions réglementaires soient harmonisées au niveau international. « La convention de Genève, par exemple, contraint les automobilistes à avoir toujours leurs mains sur le volant », rappelle Christian Peugeot, le président de l’OICA, en première ligne sur ce front-là.
Le gouvernement promet aussi toute une série de mesures, de la certification des algorithmes à la mise en place d’un observatoire national de l’acceptabilité, en passant par une meilleure couverture en réseau mobile le long des axes de transport. De quoi donner à la France le maximum de chances de ne pas se laisser distancer.
Les chiffres clefs 68 autorisations d’expérimentation
ont été accordées en France depuis 2015.
200.000 kilomètres de roulage
ont été accumulésau cours de ces testssans accident corporel.

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