Le compagnie di assicurazione comunicano i tassi di rendimento del 2011. Il rendimento medio dovrebbe essere sul 3% circa, contro il 3,40% dello scorso anno.
Dix ans que les taux de rendement de l’assurance-vie baissent. Et 2011 n’aura pas inversé la tendance. Les assureurs ont commencé à communiquer leurs taux de rendement servis en 2012 au titre de l’année 2011. Et comme d’habitude, les premiers à sortir ne sont pas les plus mauvais, avec notamment le 3,65 % du contrat RES du mutualiste MACSF dédié aux professions de santé (lire ci-contre).
Le rendement moyen devrait tourner autour de 3 %, voire en dessous pour les plus pessimistes, contre 3.40 % l’an dernier. L’écart se réduit donc avec le taux du livret A, qui devrait quant à lui être revalorisé à 2.75 % le 1er février prochain.
Avec des retraits supérieurs aux versements sur les contrats sur trois mois consécutifs en 2011, la chute des marchés boursiers et des taux longs (OAT 10 ans) qui ont oscillé entre 2.62 % et 3.71 %, les compagnies n’ont pas pu faire de miracle. Tout au plus ont-elles pu limiter l’ampleur de la baisse des taux pour celles qui n’avaient pas encore épuisé leur provision pour participation aux excédents (PPE). Cette provision, dotée les bonnes années, est reprise les mauvaises pour lisser les taux de rendement dans le temps.
Les baisses seront donc variables selon que la compagnie peut ou non puiser dans cette provision, mais aussi selon la stratégie d’allocation d’actifs et la politique marketing de chacune. À ce jour, la fourchette de baisse se situe entre 0 et -0.70 %.
Cette année, la Carac n’a pas eu besoin d’amputer sa PPE pour servir des taux inchangés par rapport à l’an dernier, tandis que MACSF ou GMF y ont fait appel et baissé respectivement leur taux de 0,40 % et 0,70 %.
D’autres comme Axa France choisissent de rémunérer leurs assurés, en fonction de l’encours des contrats et du pourcentage d’investissement en unités de compte. Si un assuré Axa France ne dispose pas de 50.000 euros sur son contrat et n’a pas non plus investi au moins 25 % de cette somme en unités de compte, son contrat sera rémunéré à 3 %, contre 3,70 % pour celui qui remplirait ces critères.
GMF applique pour sa part le même taux à tous ses sociétaires « sans aucune condition de montant, de date de versement, de pourcentage d’unités de compte, ni d’antériorité de contrat », précise-t-elle.
Des écarts peuvent aussi se creuser entre les différentes générations de contrat. Certains acteurs rémunèrent davantage leurs contrats récents que leurs contrats fermés à la souscription (mais qui continuent à être détenus par de nombreux assurés), ce qui conduit à favoriser les nouveaux clients par rapport aux anciens.
Effet de la crise de la dette
La rémunération des contrats tient également à la stratégie d’allocation d’actifs des compagnies, qui peut être plus ou moins dynamique selon la taille des fonds propres et des portefeuilles de contrats. Une gestion d’actifs qui va se compliquer, avec la prochaine entrée en vigueur de Solvabilité 2. Les assureurs vont se détourner des actifs trop consommateurs de fonds propres comme les actions, qui peuvent pourtant leur assurer un rendement attractif. Quant aux obligations d’État, qui composent une grande partie du fonds général des compagnies (33,1 % en 2010), elles ont nécessité d’importantes provisions de la part des assureurs dans le contexte de la crise des dettes souveraines.
Cette année, les contrats d’assurance vie en ligne (sur Altaprofits, Boursorama, LinXea…) pourraient continuer à être les plus attractifs pour les épargnants. L’an dernier, ils distribuaient encore plus de 4 %, notamment grâce au mode de distribution moins coûteux des sites internet.